Ana Belén Rodriguez Gomez

Belén a fait des études de commerce et s’intéresse aux mouvements sociaux, c’est pourquoi elle s’est concentrée sur le développement des coopératives dans les zones rurales. Après quelques années de voyage, elle décide de retourner dans son pays car elle ressent le besoin d’apprendre de son père tout ce qui a à voir avec les champs. Après sa mort, elle a décidé de perpétuer son héritage et de poursuivre le travail familial à Coín, où elle vit.

Cette ferme forme un îlot de biodiversité, par rapport à la forte urbanisation de la zone. Le sol est riche en matière organique et Belén a de nombreux projets à développer : des plates-bandes biointensives pour les légumes, des engrais verts, une serre… elle est passionnée par la régénération des sols, l’utilisation de la volaille et la coexistence d’espèces qui poussent naturellement ensemble, comme le micocoulier et avocat.

Belén a une petite production de mandarine et d’oranges, d’avocat et un peu de citron. Elle a également des oliviers sans irrigation et prévoit une nouvelle plantation de caroubiers, de grenadiers et de quelques agrumes.